couvent mont sainte odile

Le mont Saint-Odile

Montagne sacrée des Alsaciens, lieu de culte avec le Mur païen, le mont Saint-Odile offre un magnifique panorama sur les Vosges centrales. Vert sapin et grès rose pour ce site réputé.

Point de départ : couvent du mont Saint-Odile – Durée : env. 4h – Dénivelée : +227 m
Distance : 11.5 km – Cartes de randonnées IGN : 3716 ET3716 ETR
Niveau : Marcheur

marcheur

 

Accès

Par la D 426 à l’ouest d’Obernai.

La randonnée autour du mont Saint-Odile

Au couvent du mont Saint-Odile, parking au niveau du rond-point juste avant le couvent.
Quitter celui-ci par l’entrée (sud), traverser la route et prendre le sentier en face. Après la porte romaine, arriver sur la route (tombes mérovingiennes à quelques mètres). La traverser et monter en longeant le mur. Passer près de la grotte des Druides et poursuivre le long du mur jusqu’au Maennelstein (emplacement d’une ancienne tour d’observation romaine).

Poursuivre vers le nord le long du mur jusqu’au couvent que l’on atteint par le chemin de croix. Prendre l’escalier à gauche de l’entrée du couvent et descendre jusqu’au pré, le traverser, et prendre à droite pour rejoindre le sentier balisé par le chevalet jaune. Arriver au carrefour du Stollhafen.

Suivre le sentier des Merveilles (grotte d’Eichon, rochers remarquables et sculptures). Au carrefour suivant, poursuivre tout droit sur le sentier balisé par un chevalet bleu. Rentrer dans la forêt. Bifurquer à gauche. Rejoindre le chemin carrossable et le suivre jusqu’à la porte romaine du Stollberg puis prendre à droite le sentier qui descend vers les ruines du Hagelschloss. Poursuivre vers le sud toujours en longeant le mur (porte Koeberle de l’époque primitive, trace de carrières d’où les pierres étaient extraites pour la construction du mur). Au carrefour (château de Dreistein à 300 m en contrebas) continuer tout droit le long de l’ouvrage pour retrouver le parking.

mur paien saint odile mur paien saint odile
mont saint odile foret mont saint odile foret
fresque mont sainte odile fresque mont sainte odile
couvent mont sainte odile couvent mont sainte odile
façade obernai façade obernai
obernai obernai
couvent sainte odile couvent sainte odile
vue sur le mont saint odile vue sur le mont saint odile

Nos conseils

Attention chemins boueux et rochers glissants par temps de pluie.

A voir

Sous les sapins, les rochers de grès s’enchevêtrent en chaos cyclopéens. Tombes, grottes, mur énigmatique, source et légendes côtoient la plaine viticole alsacienne et son goût du bien-vivre.

Le mont Saint-Odile tire son nom du couvent fondé au VIIè siècle. Odile, fille du seigneur Aldaric, eut le malheur de naître aveugle. Il n’en fallut pas davantage pour qu’elle soit condamnée à mourir. Cachée par sa mère, elle recouvra la vue à 12 ans lors de son baptême. Après de nombreux autres miracles, elle convertit son père qui transforma son château du Hohenbourg en monastère. Odile en devint la première abbesse.

Ce haut lieu religieux de l’Alsace attire encore aujourd’hui de grands pèlerinages. La chapelle du Tombeau abrite le sarcophage de Sainte Odile ainsi que des tableaux du XVIIIè siècle retraçant sa vie, symbole de la christianisation de l’Alsace. Jardin, cloître et terrasse panoramique, source miraculeuse guérissant de la cécité et chemin de croix en marqueterie d’art Splindler complètent la visite de ce site vénéré.

Depuis 1807, saint Odile a été consacrée patronne de l’Alsace.

Autre curiosité rencontrée lors de la randonnée autour du mont Saint-Odile, le Mur païen. Cette énigmatique enceinte, construite sans doute par les Celtes, s’étend sur plus de 10 km autour du mont Saint-Odile. Constitué d’énormes blocs empilés de grès et de conglomérats ou poudingues, atteint par endroits 3 m de hauteur sur une épaisseur de 2 m. Il entoure le plateau qui sert de socle au monastère de Sainte-Odile et se termine par un éperon au magnifique panorama, dominant la plaine d’Alsace. Tombes mérovingiennes et grotte des Druides complètent cet ensemble fantastique. Oppidum ou lieu de culte ? L’enceinte garde tout son mystère….

Vous remarquerez sur une plate-forme rocheuse, quelques pans de murs au sud et deux énormes monolithes de poudingue au nord, sont ce qu’il reste du château de Hagelschloss situé sur le Mur païen. De son vrai nom “Waldsberg”, il appartient à la couronne de fortifications médiévales du mont Saint-Odile. Construites au XIIè siècle, leur origine proviendrait du couvent de Sainte-Odile au moment où le pouvoir central des Hohenstaufen était affaibli. L’un des châtelains plus brigant que chevalier, s’attirera les foudres des Strasbourgeois qui l’assiègeront en 1551. Le château n’a jamais été restauré depuis.

Vous emprunterez le sentier des Merveilles qui longe durant 400 m le rocher des Géants. On rencontre sur son parcours la fontaine Lucie, source dite miraculeuse qui jaillit d’un rocher et dont l’eau s’écoule par un caniveau de pierres. De nombreuses sculptures d’animaux en bois ajoutent une note étrange à cette ambiance particulière en sous-bois.

Les curiosités régionales

A Obernai, ne pas manquer l’hôtel de ville datant du XIV-XVIè siècle, les vestiges de fortifications, les maisons anciennes à colombages ainsi que la halle au blé XIII-XVIè siècle.

A Rosheim, admirer les remparts avec portes XIII-XIVè siècle,les maisons Renaissance et l’église Saints-Pierre et Paul du XIIè siècle.

La pause gourmande s’impose. Après avoir parcouru les sentiers viticoles de Rosheim et d’Obernai, une dégustation du rouge d’Ottrott, connu depuis le Moyen-Âge est fortement conseillée !! Ce pinot noir accompagne volontiers les fromages. Bon appétit !

Infos pratiques

Vous trouverez toutes les informations utiles sur la région :
– Agence de développement touristique du Bas-Rhin : http://www.tourisme67.com/
– Office de tourisme de Rosheim : http://www.tourisme-rosheim.com/fr/

Pour randonner sur le secteur : cartes IGN 3716 ET3716 ETR
Retrouvez tous nos guides et cartes sur l’Alsace ICI

 

Ce parcours ne présente aucune difficulté particulière, néanmoins nous précisons qu’unmonde-montagnes.com ne pourra être tenu responsable en cas d’accident ou de désagrément survenu sur ce circuit.

 
Lacs de Pétarel, Valgaudemar.

Le massif du Vignemale

Au coeur du Parc National des Pyrénées, le massif du Vignemale fit la renommée de Cauterets. La vallée du Marcadau conduit ainsi à plus de 2000 m, en Bigorre.

Point de départ : Pont d’Espagne – Durée : env. 7h30 – Dénivelée : +970 m
Distance :  16 km – Cartes de randonnées IGN : 1647 OT1647 OTR
Niveau : Montagnard

montagnard

 

Accès

Pont d’Espagne (parking payant)à 8 km au sud-ouest de Cauterets par la D 920.

Le Vignemale, circuit des lacs

Il est possible de réaliser le circuit sur 2 jours en passant la nuit au refuge Wallon, pour tous renseignements, voir leur site internet : ICI

Du parking, monter au pont d’Espagne et suivre la route qui mène au chalet-refuge du Clot. Emprunter en rive gauche du gave, le chemin du refuge Wallon qui part dans les estives jusqu’au pont du Cayan.
Prendre à droite le sentier qui s’élève en lacets dans les bois puis dans les estives vers les lacs d’Embarrat. Au-delà du deuxième lac, laisser à droite le sentier qui mène au lac et au refuge d’Ilhéou et continuer à monter jusqu’au lac de Pourtet (2420m ). Longer le lac à gauche puis descendre vers le lac Nère. Rattraper plus bas le sentier qui vient des lacs et du col de Cambalès et le suivre jusqu’au refuge Wallon.

Du refuge, descendre la vallée du Marcadau. A hauteur du pont du Cayan, rester en rive droite sur la piste puis sur la route. Au niveau du refuge du Clot, quitter la route et continuer par le chemin en rive droite du gave. Il mène à la gare du télésiège de Gaube et au pont d’Espagne.

vignemale vignemale
pin à crochet pin à crochet
vignemale vignemale
lac vignemale lac vignemale
lac gaube lac gaube

Nos conseils

Pour randonner tenue de haute indispensable car on dépasse les 2000 m. Se renseigner sur la météo et l’enneigement. Respecter le règlement du parc.

A voir

Le sommet majestueux qui vous accompagne tout au long de la randonnée, le Vignemale est un des sommets mythiques des Pyrénées. Il fut le lieu de rivalités multiples au XIXè siècle pour savoir qui fut le premier à le gravir : une compétition originale entre Ann Lister et le prince de la Moskowa donna lieu à de sérieux désaccords et provoqua des réactions multiples entre les tenants de Lister et ceux du Prince….Nous resterons neutres et seule
l’admiration pour ces exploits réunira l’ensemble de la communauté montagnarde.

Au XXè siècle la rivalité entre les guides de Gavarnie et ceux de Cauterets suscita une compétition acharnée lors de la course du Vignemale. Il s’agissait pour les concurrents de partir de Cauterets, de remonter la vallée de Gaube, puis le glacier d’Ossoue, d’arriver au sommet de la Pique Longue et de redescendre par le col de Labassa, le lac d’Estom, la vallée du Lutour, jusqu’à Cauterets. La plupart des concurrents faisaient la course pieds nus…..

En suivant le gave du Marcadau, le chemin en lacets monte aux estives et aux superbes lacs. Peut-être surprendrez-vous quelques isarts et marmottes dans ce paysage, l’un des plus beaux de la Bigorre.

Vous remarquerez les pins à crochets, lors de la randonnée au pied du Vignemale. Arbre original qui tire son nom de son cône dont les écailles se terminent par un petit crochet. On le remarque tout autour du refuge Wallon avec son tronc tortueux. Le pin à crochets, caractéristique des s pyrénéennes,se retrouve au Néouvielle mais aussi dans le massif dans le massif de la Pierre-Saint-Martin dans les Pyrénées-Atlantiques. Il marque la transition entre la forêt montagnarde et les prairies d’estive, entre 1800 et 2100 m d’altitude.

Curiosités régionales

Cauterets est la localité à visiter, réputée pour ses établissements thermaux. 22 sources sulfureuses, sodiques et silicatées font de Cauterets l’une des plus importantes stations thermales des Pyrénées pour les voies respiratoires, les rhumatismes et la remise en forme. Fréquentée depuis la préhistoire, Cauterets connut son heure de gloire à l’époque romantique, ce qui explique l’architecture haussmanienne de ses hôtels de prestige à 930 m d’altitude. Après la reine Hortense, Chateaubriand, Hugo, Baudelaire et Debussy figurent à son palmarès avec maintes têtes couronnées et princes russes. Une station qui reste toujours aussi animée, été comme hiver.

Outre les établissements thermaux et l’ancien hôtel Continental, ne pas manquer également le musée 1900 établi dans l’hôtel d’Angleterre avec costumes et histoire de l’alpinisme et du ski relatée depuis 1850.

La pause gourmande à Cauterets vous amènera à y déguster les berlingots, encore fabriquées de façon artisanale. Il n’est pas rare de voir ces longs tubes de sucre colorés et parfumés, coupés aux ciseaux dans quelques confiseries. Il faut aller vite sur le marbre froid avant que le sucre ne se durcisse. Un coup de main pour tourneret le berlingot est achevé. On en trouve à tous les parfums : réglisse, menthe, fruits, miel, sapin, etc.

Impossible de ne pas s’intéresser à Franz Schrader, inventeur de la cartographie moderne, qui tomba amoureux des Pyrénées en 1866. Il représente de façon réaliste ce qu’il voit du haut des sommets. Montagnard émérite, il mesure l’altitude à l’aide d’un théodolite et représente le relief avec un orographe. Ses dessins d’une précision extrême seront longtemps édités dans les premiers guides Joanne sur les Pyrénées. Personnage de l’histoire du pyrénéisme, il en fut l’un des grands cartographes avec Edouard Wallon qui donna son nom au refuge du Marcadau.

Infos pratiques

Vous trouverez toutes les informations utiles sur la région :
– Office du tourisme de Cauterets : http://www.cauterets.com/
– Maison du Parc National des Pyrénées : http://www.parc-pyrenees.com/
– Refuge Wallon : http://www.refuge-wallon.net/

Pour randonner sur le secteur : cartes IGN 1647 OT – 1647 OTR

Retrouvez tous nos guides et cartes sur les Hautes-Pyrénées ICI

 

Ce parcours ne présente aucune difficulté particulière, néanmoins nous précisons qu’unmonde-montagnes.com ne pourra être tenu responsable en cas d’accident ou de désagrément survenu sur ce circuit.

 

 

 

 

 

 
rocamadour

La causse de Rocamadour

Des moulins magnifiques au bord de l’Ouysse, pigeonnier et source lavoir : le patrimoine rural anime la causse du Quercy, dominé par le rocher de la ville sainte de Rocamadour et son pèlerinage.

Point de départ : Rocamadour – Durée : env. 4h15 – Dénivelée : +172 m
Distance : 17 km – Cartes de randonnées IGN : 2136 ET – 2137 E – 2137 O
Niveau : Marcheur

marcheur

 

Accès

Rocamadour à 72 km au nord-est de Cahors par les N 20 et D673.

Randonnée au causse de Rocamadour

A Rocamadour, parking devant l’office de tourisme situé à l’Hospitalet, sur le plateau (D673). Dos à l’office de tourisme, prendre la Voie Sainte, traverser Rocamadour et atteindre la vallée.

Suivre la route qui longe la vallée de l’Alzou et se dirige vers la colline séparant les vallées de l’Alzou et de l’Ouysse, sur 3 km. Franchir le col de Magès et arriver à une fourche. Accès à la résurgence de Cabouy en continuant la route. S’engager à droite sur le sentier en corniche qui domine l’Ouysse et mène au moulin de Caoulet. Poursuivre par la route jusqu’au moulin de Cougnaguet, puis aller tout droit sur 100 m.

Emprunter la route qui monte à droite sur 1 km. Après un enclos, monter le chemin à droite jusqu’à une maison (puits). Prendre la route à gauche, gagner la ferme de la Vitalie et continuer la route sur 200 m.

A hauteur d’une souche d’arbre, suivre le sentier à droite qui descend. En bas, il tourne à droite et longe le fond du vallon sur 600 m. A la fourche, aller à gauche sur 100 m puis à droite et monter. En haut, prendre le chemin à gauche et arriver à la Gardelle. Suivre la route à droite, puis partir à gauche et utiliser un petit chemin herbeux qui dévale la source-lavoir Font-de-Capel. Descendre au fond de la vallée, laisser un chemin à droite et monter en face jusqu’à une croisée de chemins. A 100 m à droite,fontaine de Font-Basse.

Bifurquer à gauche et atteindre une intersection. A 100 m à gauche, source de Font-Haute. Monter à droite puis emprunter la chemin à gauche et gagner la Fage. Bifurquer à gauche et passer devant le gîte d’étape. Au carrefour, aller à gauche sur 150 m. Prendre le chemin à droite puis couper la D 673 et utiliser en face le chemin entre 2 murets. Emprunter la route à droite puis à gauche et retrouver le parking.

Parc_naturel_régional_des_Causses_du_Quercy Parc_naturel_régional_des_Causses_du_Quercy
rocamadour rocamadour
Moulin_de_Cougnaguet Moulin_de_Cougnaguet
fromage-Rocamadour fromage-Rocamadour
chateau-rocamadour chateau-rocamadour
chapelle -rocamadour chapelle -rocamadour

Nos conseils

Malgré les nombreuses fontaines et sources de la randonnée, prévoir de l’eau. Le soleil tapant dur l’été, les casquettes et autres protections sont nécessaires.

A voir

Vous allez randonner dans le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy. Crée en 1999 il s’étend sur les causses de Gramat et de Limpogne sur près de 1800 kilomètres carrés. Une aubaine pour le randonneur qui traverse, le long des murets de pierre sèche, les combes et les plateaux, et le paysage calcaire dénudé des lapiaz et des doline où s’engouffrent les rivières souterraines. Parmi celles-ci, le gouffre de Padirac est mondialement connu. Rocamadour et Saint-Cirq-Lapopie sont les attraits touristiques les plus importants du parc.

Lors de la randonnée au causse de Rocamadour, vous admirerez le moulin fortifié de Cougnaguet. Classé monument historique depuis 1925, il fut édifié de 1292 à 1350 sur la rive gauche de l’Ouysse par les moines d’une abbaye cistercienne. Cédé à in particulier en 1778, le moulin fonctionna jusqu’en 1959.Les quatre meules pèsent chacune 1.5 t avec lesquelles il était possible de moudre jusqu’à 3 t de grains par jour. Les moines avaient élaboré un ingénieux système de défense : une fois entrés,les agresseurs étaient enfermés puis évacués ou noyés par le courant d’eau provenant des quatre vannes actionnées par les moines.

Une journée de marche pour découvrir les moulins de Caoulet et de Cougnaguet. Pour apprécier la faune et la flore caussenardes, loin des foules touristiques. Parmi les espèces florales, vous pourrez observer la cardère sauvage qui aime particulièrement les sols calcaires et caillouteux. Certains puristes cardent encore la laine avec cette plante séchée.

Curiosités régionales

Rocamadour est la cité à parcourir absolument.Le Roc”amadour” ou le rocher du serviteur de Marie, fait référence à un vieil ermite qui aurait vécu dans l’une des nombreuses grottes environnantes. Puis Rocamadour fut pris en main par les bénédictins. Les miracles se succèdèrent bientôt faisant de Rocamadour l’un des pèlerinages les plus connus de la chrétienté entre le XIIè et le XIVè siècle avec un nombre incalculable de rois en visite. Une Vierge noire dans la chapelle Notre-Dame, couronna les multiples donations à ce sanctuaire qui fut restauré par Viollet-le-Duc.

A ne pas manquer à  Rocamadour : la basilique Saint Sauveur, la crypte Saint Amadour, la tour-porche Saint Michel avec fragments de fresques, les chapelles Notre-Dame, Sainte Anne, Saint Blaise et Saint Jean-Baptiste ainsi que les remparts du XIVè siècle sont à visiter.

Après l’effort, le réconfort avec la pause gourmande locale. Le petit rocamadour est à découvrir et surtout à déguster! Ce petit fromage de chèvre, tendre et goûteux à souhait, est bien connu des fermes du Lot. Son classement en AOC s’associe avec le site de Rocamadour où il est roi. Un délice sur une tranche de pain grillé, le “croustillot !!!

Infos pratiques

Vous trouverez toutes les informations utiles sur la région :
– Comité départemental du tourisme du Lot : http://www.tourisme-lot.com/
– Maison du tourisme de Rocamadour : http://www.vallee-dordogne.com/
– Parc Naturel régional des Causses du Quercy : http://www.parc-causses-du-quercy.fr/

Pour randonner sur le secteur : cartes IGN 2136 ET – 2137 E – 2137 O
Retrouvez tous nos guides et cartes sur le Lot ICI et la Dordogne ICI

 

Ce parcours ne présente aucune difficulté particulière, néanmoins nous précisons qu’unmonde-montagnes.com ne pourra être tenu responsable en cas d’accident ou de désagrément survenu sur ce circuit.

 
Penitents_des_Mees

Les pénitents des Mées

Sur les contreforts du plateau de Valensole, une étrange procession s’avance sur fond de céréales dorées. Découpées dans la pierre, hauts d’une centaine de mètres, ce sont les pénitents des Mées.

Point de départ : Les Mées – Durée : env. 3h30 – Dénivelée : +316 m
Distance :  7 km – Carte de randonnées IGN : 3341 OT
Niveau : Marcheur

marcheur

Accès

25 km à l’ouest de Digne sur la N85 et D4. Départ au parking place de la République.

La randonnée aux Pénitents des Mées

De la place de la République, prendre la rue Clovis Picon jusqu’au camping, le longer à droite sur la D101. A l’extrémité du terrain de camping, quitter la D101 et descendre à gauche. Traverser le ravin de la Combe en cheminant sur le faîte du mur-barrage. Au bout, commence sur la gauche le sentier des Rochers. Il s’élève dans le poudingue et sous les pins d’Alep d’abord en effectuant 3 lacets puis en traversée sur la droite. Déboucher en crête au niveau d’un collet. Le sentier s’y divise.

Monter à droite en crête. Le sentier débouche sur une aire de retournement, terme d’un chemin. Continuer sur ce chemin, d’abord en crête puis légèrement en versant sud de la Haute-Côte. Passer à droite des ruines de San Peyre et arriver à un carrefour. Délaisser la crête pour bifurquer à gauche. Le chemin mène au belvédère de San Peyre.

Poursuivre dans la même direction en descendant dans la chênaie d’abord directement, face à la pente, puis en courts lacets. L’itinéraire part ensuite en traversée sur la gauche, passant en amont des ruines de Bel-Air et de plantations d’arbres fruitiers. Après une aire (en fait une ancienne charbonnière), le sentier s’élargit. Continuer en traversée plus ou moins parallèlement au canal EDF.

Le chemin bifurque soudainement à droite et descend rejoindre un autre chemin de traversée. L’emprunter à gauche, toujours en amont du canal EDF. Les rochers des Pénitents sont à nouveau en vue. Le chemin se rétrécit temporairement, traversant un ravinement. A son extrémité, franchir la barrière. Continuer en direction des Pénitents puis à la base des rochers, on arrive à un croisement, poursuivre tout droit. L’itinéraire passe au pied des rochers. Après une barrière, le chemin débouche sur une route secondaire. Pour regagner la place de la République, tourner à gauche. Marcher en direction du campanile de l’église Notre-Dame de l’Olivier. On arrive à une patte d’oie. Descendre par la rue du Moulin, poursuivre dans la rue Notre-Dame puis à droite dans celle du Pavillon. Tourner à gauche dans la rue André Lagier et gagner ainsi la place de la République.

 

pénitents-des-mées pénitents-des-mées
les-pénitents-mées les-pénitents-mées
olivier-penitents-mées olivier-penitents-mées

 

Nos conseils

Ne pas s’approcher du bord des rochers. Se protéger du soleil et emporter de l’eau.

A voir 

La curiosité de cette randonnée sont ces fameux “pénitents des Mées” dont la légende relate qu’il s’agit de moines transformés en pierre par la colère divine, pour avoir eu des pensées coupables en croisant sur leur chemin 7 belles Sarrasines…..Prises en capture par le seigneur des Mées, grand pourfendeur d’infidèles, ces très belles femmes furent enfermées dans son château. Son voisin de Paillerols, son suzerain, ne l’entendit pas ainsi et exigea de les faire conduire à la Durance pour les libérer et renvoyer à tout jamais ces objets de tentation. Rencontre funeste sur le chemin pour ces pauvres moines qui en eurent la tête à l’envers et les pensées coupables qui leur valurent cette malédiction.

Mais l’explication scientifique remplace la légende. Il faut remonter le temps, il y a quelques 25 millions d’années, lorsque la faille de Durance souleva la région de Forcalquier. Cette pierre de poudingue est faite d’un agrégat de sable et de galets, fragile elle se délite facilement. Les rochers de Mées furent sculptés durant les glaciations, par le gel et les pluies abondantes qui les ont érodés. Leur désignation de bornes indique bien clairement leur forme en aiguilles se découpant sur les contreforts de la montagne.

Lors du parcours vers les rochers des Mées, il n’est pas rare d’y admirer le Sabot de Vénus, orchidée sauvage, rare et très protégée. Inutile de préciser qu’il ne faut pas la cueillir si vous avez la chance de la rencontrer. Contentez-vous de la photographier !
Elle fleurit seulement en mai-juin. Cette plante petite et poilue a des fleurs solitaires brun marron avec un grand labelle jaune creusé en forme de pantoufle et maculé de rouge à l’intérieur, ce qui lui a valu son surnom de Sabot de Vénus.

Un petit oiseau, le merle de roche, hôte fréquent des rochers et des ruines provençales, vous accompagnera quelque temps sur le chemin. Admirez son plumage qui fait envie : le mâle a la tête le cou et le dos, bleu-gris, un croupion blanc, un dessous et une queue orange vif. Ses ailes brun foncé cachent la somptuosité de son plumage qui lui ont valu d’être souvent pourchassé. Il fait fort bien de se cacher dans les rochers où il se glisse d’un vol rapide.

Curiosités régionales

Prenez le temps de visiter les Mées, village pittoresque. Il faut suivre les ruelles de la vieille ville pour se retrouver dans l’ambiance méridionale d’autrefois. Remarquer les belles portes anciennes de la rue Notre-Dame. L’église romano-gothique de Notre-Dame des Oliviers est surmontée d’un magnifique campanile. Continuer par les vieilles maisons de la rue Font-Neuve et un remarquable portail du XVIè siècle, classé monument historique. La porte Saint-Christophe comme la porte Bédouine, s’ouvre sur les remparts, au pied des Pénitents. Mais il ne reste plus que ruines du château où auraient été enfermées les belles Sarrasines. La chapelle Saint-Roch protège le site.

Aux environs des Mées, ne pas manquer Peyrus et ses maisons anciennes et fontaines, ni Lurs avec son église de style roman provençal ainsi que les chapelles Saint-Michel et Notre-Dame des Anges.

Il serait dommage de ne pas aller admirer également le magnifique prieuré de Ganagobie situé à 6 km au sud des Mées. L’entrée libre permet de visiter l’église du XIIè siècle dont la sobriété révèle l’origine cistercienne. Les mosaiques romanes blanches, roses et noires, sont décorées d’un bestiaire fabuleux. Le plateau environnant est planté de magnifiques chênes verts.

Une petite pause gourmande s’impose! Goûtez les plats provençaux agrémentés d’huile d’olive, celle des Mées étant particulièrement appréciée et réputée.

Infos pratiques

Vous trouverez toutes les informations utiles sur la région :
– Comité Départemental du Tourisme des Alpes de Haute-Provence : http://www.tourisme-alpes-haute-provence.com/
– Syndicat d’initiative des Mées : http://www.lesmees-tourisme04.com/

Pour randonner sur le secteur : cartes IGN 3341 OT
Retrouvez tous nos guides et cartes sur les Alpes de Haute-Provence ICI

Ce parcours ne présente aucune difficulté particulière, néanmoins nous précisons qu’unmonde-montagnes.com ne pourra être tenu responsable en cas d’accident ou de désagrément survenu sur ce circuit.